quarta-feira, 26 de dezembro de 2012

Marrocos: Les secrets de l’aromathérapie et de la phytothérapie

La qualité d’abord

Mohamed Hmamouchi: Président de la Fédération arabe des plantes médicinales et aromatiques et professeur à la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat

Depuis 1986, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a été mandatée pour établir des spécifications internationales sur les plantes médicinales les plus utilisées et de préparer les monographies. Ces dernières sont très détaillées et comportent toutes sortes d’informations sur les critères de qualité de traitement et de préparation des produits médicinaux, comme les teneurs maximales recommandées en métaux lourds et en pesticides, entre autres.

Plusieurs pharmacopées traditionnelles ont aussi été élaborées. Des professionnels se sont organisés en associations de producteurs de plantes médicinales, d’herboristes, de transformateurs, de phytothérapies (européennes, américaines, australiennes, indiennes…).

La plante constitue, en effet, un matériel biologique donc éminemment variable, dont la morphologie et la composition chimique évoluent de la germination à la fructification.

Celle-ci varie, bien sûr, selon les perspectives des trois principaux acteurs du secteur que sont le consommateur, l’industrie et l’autorité réglementaire, avec des variantes au sein même de chacun de ces groupes.

La qualité des produits de phytothérapie est définie en termes de:

• Protection de la santé publique : par la définition de toutes les caractéristiques des produits dans le but d’assurer leur innocuité.

• Promotion de la santé par la définition de toutes les caractéristiques des produits dans le but de garantir leur efficacité et leur accès équitable. 

La complexifié du choix vient de la difficulté à choisir entre les différentes plantes, pour quelle utilisation, ou acheter les plantes, sous quelles formes d’utilisation, leur disponibilité sachant que les plantes médicinales sont utilisées soit en l’état, soit transformées pour l’utilisation traditionnelle, la préparation magistrale ou la spécialité pharmaceutique qui répond à la définition du phytomédicaments. On les utilise sous forme d’infusion, décoction, extraits, teintures, alcoolats, macéras glycérinés, teintures mères, nébulisas, lyophilisats, les SIPF (Suspensions intégrales des plantes fraîches) pour les préparations galéniques et en gélules, capsules molles, cachets, sirops pour les formes pharmaceutiques (en vrac, en sachet-dose).

Plusieurs réglementations existent : Américaines, Japonaise, Chinoises et Européennes (en plus de règlement européen «Reach».

Mais il faut rappeler que l’usage des plantes à des fins médicales est loin d’être anodin et devra offrir, dans un cadre réglementaire, un certain nombre de garanties telles que les garanties d’efficacité et d’innocuité. Ce sont là les garanties minimales exigées de tout produit se revendiquant de l’arsenal thérapeutique, tel que défini dans l’article «L 501» du Code de la santé publique français, repris par l’OMS.

Publié le : 25 Décembre 2012 - LE MATIN
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